Guerre entre l’Ukraine et la Russie : L’avènement d’un conflit sans précédent dans l’Europe du 21ème siècle ?

[ Article rédigé au début du conflit ]

 

       Alors que de nombreuses tensions se faisaient ressentir depuis plusieurs semaines aux frontières de la Russie et de l’Ukraine, le président de la Russie, Vladimir Poutine, a annoncé dans la nuit du jeudi 24 février 2022 la prise de décision d’une opération militaire « spéciale » en Ukraine. Symbolisant l’entrée en guerre des deux États, et la première guerre européenne depuis 1945, une nouvelle pour le moins lourde de sens.

Lors de son allocution officielle au Kremlin, Poutine souhaiterait « arriver à une démilitarisation et à une dénazification de l’Ukraine ». Le président Ukrainien Volodymyr Zelensky, quant à lui, a comparé la Russie à « l’Allemagne nazie ».

Poutine ne précisait alors pas si cette opération militaire s’arrêterait à l’est de l’Ukraine, région sujette à de nombreux conflits entre le gouvernement Ukrainien et les séparatistes pro-russes depuis 2014. Aujourd’hui, la réponse semble plutôt claire : les chars russes ont pénétré l’Ukraine par leur frontière commune mais aussi par la Biélorussie et par la Crimée, région qu’ils ont annexée depuis 2014.

Le résultat de plusieurs semaines de tensions et de tentatives de règlement pacifiques des différends

 

Le problème que représente l’OTAN pour la Russie

Pour commencer, la situation a connu une escalade progressive depuis quelques semaines. La semaine précédente encore, la Russie augmentait de 70 000 soldats ses forces militaires à la frontière, niant toute invasion et envoyant seulement un signal clair au monde de sa forte opposition à un possible accord entre l’Ukraine et l’OTAN.

Pour comprendre le refus non négociable de la Russie à la volonté de l’Ukraine de rejoindre l’OTAN, il faut rappeler le contexte de sa création. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, formé peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1949, est une alliance militaire comptant aujourd’hui 30 membres. Ces derniers, en ratifiant le traité, s’engagent à se venir en aide en cas d’attaque armée contre un État-partie. À l’origine, le but de l’OTAN était de lutter contre l’éventuelle menace d’expansion de l’URSS. Or, l’Ukraine est limitrophe de la Russie et Poutine avait déjà affirmé que les puissances alliées tentaient d’encercler le pays, formulant son souhait de voir les membres de l’OTAN cesser leurs activités militaires dans l’Europe de l’Est.

Le président russe dénonce depuis longtemps la rupture d’un accord signé en 1990 par les Etats-Unis prévoyant que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Europe de l’Est, affirmations que rejette l’OTAN. Celle-ci clame qu’ « un seul petit nombre » de ses États membres partageaient actuellement des frontières avec la Russie et qu’ils ne s’agissait « que d’une alliance défensive ».

La présence de troupes plus nombreuses à la frontière ukrainienne depuis des semaines témoignait indubitablement d’une sorte d’avertissement de la Russie à l’égard des Occidentaux de prendre au sérieux ses exigences de sécurité. Ceux-ci ne l’ayant pas fait, cela a malheureusement mené en partie à la situation actuelle.

Par Starty 1er, Le Magnifique — Travail personnel, CC BY-SA 4.0

Sur cette carte, il est possible de distinguer que seules la Biélorussie, la Géorgie et l’Ukraine, qui, pour cette dernière, était actuellement en promesse d’adhésion à long terme, ne sont pas des membres de l’OTAN limitrophes de la Russie.

La situation des dernières semaines dans l’ordre croissant

Pendant l’accumulation des troupes russes à la frontière, le parlement Ukrainien a adopté un projet de loi accordant le droit aux civils de détenir des armes à feu et de les utiliser en cas de légitime défense.

Dans la foulée, le président de la Russie a signé un décret proclamant l’indépendance des « républiques » séparatistes pro-russes jusque-là auto-proclamées. Le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a également annoncé qu’il serait prêt à accueillir des armes nucléaires russes en cas de menace des Occidentaux. Bien qu’aujourd’hui elle affirme ne pas participer à l’invasion de l’Ukraine, la Biélorussie a sans nul doute délibérément laissé la porte ouverte aux chars russes à la frontière afin de leur permettre de mieux encercler l’Ukraine.

Mardi 22 février, Poutine a reçu de la part de la chambre haute du parlement russe le feu vert à un déploiement des forces. Joe Biden estimait alors que cela constituait le commencement d’une « invasion russe », prédiction qui n’a pas tardé à se réaliser, la menace de sanction économique des États-Unis n’affectant vraisemblablement pas la Russie.

À l’issue de la réunion des 27 ministres des États membres de l’Union Européenne, Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, indiquait un agrément sur « un paquet de sanction » à l’encontre de la Russie mais aussi qu’il fallait « être unis avec les 27 et les États-Unis, le Canada et le Japon ».

Pour ne citer qu’une de ces sanctions, mais considérée comme un élément clé : l’Allemagne a par exemple suspendu le gazoduc Nord Stream 2, projet phare pour Berlin comme pour Poutine. Le chancelier Allemand Olaf Scholz a annoncé lui-même l’arrêt du chantier. Il ne précise pas la durée de cette suspension mais cela a suffit à plaire au ministre ukrainien des affaires étrangères Dmytro Kuleba qui tweetera peu après : « moralement, politiquement et d’une manière pratique, c’était la décision à prendre ». En effet, le gazoduc Nord Stream 2 relie l’Allemagne à la Russie par la mer et procure à cette dernière un avantage considérable : elle n’a plus besoin de dépendre de ses autres gazoduc qui passent tous par l’Ukraine. C’est un pouvoir considérable que possédait l’Ukraine car elle aurait pu fermer les tuyaux et ainsi priver la Russie des bénéfices qu’elle en retirait. Par ailleurs, une attaque sur leur territoire aurait pu endommager ces infrastructures. Ainsi, ces infrastructures rendues beaucoup moins précieuses, permettent à la Russie d’envisager l’invasion de l’Ukraine de manière plus sereine.

Nous ne détaillerons pas plus le rôle clé de ce chantier mais pour plus d’informations : @phil_mcnaughton en fait une étude un peu plus détaillée et très synthétique sur son compte twitter.

Mercredi 23 février 2022, Oleksiy Danilov, le secrétaire du conseil de sécurité national et de la défense d’Ukraine déclarait l’état d’urgence dans tout le pays à l’exception des régions de Donetsk et Lougansk. L’Ukraine avait alors annoncé être victime de cyberattaques massives ayant pour cible les sites internets officiels du gouvernement tels que celui de la défense. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères invitait tous les ressortissants français à quitter sans délai l’Ukraine par « campagnes systématiques d’appels ».

        • L’annonce de l’invasion : le premier jour de la guerre

La terrible nouvelle de l’invasion tombe le 24 février à 6h00 du matin lors de l’annonce de Poutine de l’opération militaire en Ukraine mais des détonations s’étaient déjà faites entendre aux alentours de 4h du matin dans la ville de Kiev, la capitale ukrainienne.

Le ton de Vladimir Poutine est menaçant. Stoïque devant les caméras, il explique que quiconque « tenterait d’intervenir, de les entraver ou pire, de les menacer, leur peuple ou leur pays » s’exposera à « une réponse immédiate de la Russie qui aboutira à des conséquences que [nous] n’avons encore jamais connues dans notre histoire ». Cette déclaration s’impose comme une tentative d’intimidation lourde de sens. Mais elle ne s’arrête pas là : le président russe vante les mérites de son armée, qui, force est de le reconnaître, représente la deuxième armée la plus puissante au monde après celle des États-unis. Finalement, il rappelle froidement que « personne ne devrait douter qu’une attaque directe » contre la Russie, « conduirait à une défaite et à de terribles conséquences pour l’agresseur potentiel ». Cette élocution semble envoyer un message clair aux Occidentaux : il faudrait laisser la Russie terminer ce qu’elle a commencé sans tenter de s’y mêler.

Néanmoins, les autorités internationales seront rapides à réagir malgré les menaces. Ainsi, Joe Biden, président des Etats-Unis qualifie cette invasion « d’attaque injustifiée » présageant qu’elle provoquera des « souffrances et des pertes de vie humaines ». Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg condamnera aussi cette décision russe, la considérant comme une « attaque téméraire et non provoquée ».

En l’espèce, Poutine affirmait ne pas planifier une « occupation des territoires ukrainiens » et ne souhaitait pas imposer quoi que ce soit « par la force à personne », appelant du même coup les Ukrainiens à déposer les armes. La question est de savoir jusqu’où la Russie compte aller. S’opposant fermement à cette invitation à déposer les armes, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien affirmait distribuer des armes à « quiconque souhaiterait défendre le pays ».

Marche pour soutenir l’Ukraine, à Times Square

Alors que les Russes se réjouissent d’avoir abattu jusqu’à 75 infrastructures militaires Ukrainiennes, les Ukrainiens, eux, déplorent déjà 57 morts et 169 blessés, la proportion de civils parmi les victimes étant pour l’instant encore inconnue. C’est un nombre qui ne cessera sans doute pas de grimper au cours des prochains affrontements.

Plusieurs villages Ukrainiens de la région de Lougansk étaient déjà tombés aux mains des rebelles dans la matinée du 24 février alors que le président ukrainien ordonnait d’infliger « un maximum de pertes aux forces russes » peu avant l’instauration de la loi martiale.

La loi martiale, généralement proclamée pendant une crise profonde au sein d’un État, autorise l’armée de celui-ci à assurer le maintien de l’ordre en collaboration ou à la place de la police étatique. Par conséquent, le chef d’état major des armées a pris le pouvoir pendant un temps déterminé.

       • En dehors des sanctions proclamées à l’encontre de la Russie, qu’en est-il des aides apportées à l’Ukraine ?

Nancy Faeser, la ministre de l’Intérieur allemande, a annoncé dans la journée que Berlin était prêt à aider massivement la Pologne en cas d’afflux de réfugiés fuyant l’invasion russe, alors que celle-ci se démenait déjà pour préparer des camps de fortune pour les accueillir. Jean Yves le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a également confirmé qu’une aide humanitaire, financière et un soutien en équipements militaires étaient réclamés par l’Ukraine. Demandes pour lesquelles la France mettrait « tout en œuvre » pour satisfaire ses alliés.
En outre, 7000 soldats américains seront déployés en Allemagne, selon Joe Biden, en raison du redéploiement des forces de l’OTAN dans les pays membres de l’est de l’Europe à leur demande, et selon l’article 4 de l’OTAN, pour renforcer les alliés baltes : l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Biden déclare alors que « Poutine a choisi de mener cette guerre mais il va le payer ».

Il convient tout de même de préciser que les forces américaines n’iront pas directement sur le territoire ukrainien pour combattre, mais pour défendre les alliés de l’OTAN, comme prévu dans le traité. On peut attendre de leur part, en revanche, un soutien en équipement militaire à l’égard du gouvernement ukrainien.

       • Le souci posé par la centrale de Tchernobyl

À l’heure actuelle, un autre élément semble inquiéter le monde ; celui de la prise de Tchernobyl par la Russie. Bien que l’UNIAN (Agence d’information indépendante ukrainienne) l’avait déjà attesté, le gouvernement Ukrainien vient tout juste de confirmer la prise d’otage du personnel de la centrale. Cette main prise sur la centrale est un moyen de pression très important sur les occidentaux pour les pousser à ne pas intervenir militairement. En l’espèce, à cet endroit précis se trouve le dépôt. Le dépôt est précisément le lieu de stockage de tous les déchets nucléaires de la centrale. Il va sans dire que la destruction de celui-ci pourrait entraîner des conséquences désastreuses dans l’éventualité d’un rejet des poussières radioactives.

       • Du côté de certains citoyens russes

Alors que le gouvernement russe avait prohibé les manifestations « non autorisées », organisées contre la guerre en Ukraine, promettant de les réprimer, environ 2000 manifestants avaient bravé les interdictions pour se réunir dans plusieurs villes de Russie, notamment à Moscou. Plus de 1700 personnes ont été interpellées, des dizaines seront arrêtées, les autres violemment réprimées. Les citoyens russes y participant garantissent ne pas cautionner cette guerre d’autant plus que bon nombre d’entre eux ont des proches en Ukraine. L’une des manifestantes de Saint-Pétersbourg, une étudiante de 20 ans, Daria Gazmanova déclare être présente car elle « ne veut pas vivre dans un pays agresseur ».

       • Les nouvelles les plus récentes

Il semblerait dès à présent que la guerre fasse rage autour de Kiev, dans le but de s’emparer et défendre la capitale, qui est un lieu stratégique. De son côté, le président Volodymyr, bien qu’annonçant sa vie et celle de sa famille menacée par la Russie, a confirmé son choix de rester sur place à Kiev pour défendre son pays.
Jeudi soir devrait se tenir un sommet entre les dirigeants respectifs des 27 pays de l’UE, après que le conseil de sécurité de l’ONU ait déjà tenu, mercredi soir, une réunion d’urgence. De plus Vendredi 25 janvier dans la soirée, se tiendra une réunion d’urgence par visioconférence entre les membres de l’OTAN.

       • L’Ukraine et la Russie, une histoire d’émancipation

Même s’il est évident que le souhait de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN a été l’élément qui a mis le feu aux poudres, le conflit date de bien plus longtemps que cela. Pour le comprendre, il faut revenir à l’indépendance récente à l’échelle de l’histoire humaine de l’Ukraine, datant de 1991, date de l’effondrement de l’URSS.

Depuis son indépendance, l’Ukraine est tiraillée par deux mouvements : les pro-Occidentaux et les pro-Russes. D’un côté, l’Ukraine de l’Ouest souhaite un rapprochement et des liens plus étroits avec le monde occidental. De l’autre côté, l’Ukraine de l’Est, nostalgique de son passé soviétique, soutient la Russie et se considère comme une partie intégrante du pays.

Cette pensée est partagée par Poutine qui, à plusieurs reprises, n’a pas manqué de préciser qu’il considérait les citoyens biélorusses, ukrainiens et russes comme un seul et même peuple, formant partie de la « civilisation russe ». Opinion que rejettent majoritairement les Ukrainiens car elle nierait leur indépendance et la souveraineté de leur propre pays. C’est cette idéologie de la « civilisation russe » qui pourrait également inciter la Russie à prendre de telles mesures liberticides à l’égard de l’Ukraine. C’est d’ailleurs ce que le président russe confirme en justifiant son invasion comme « la défense » des séparatistes de l’est du pays qui auraient vraisemblablement « appelés la Russie à l’aide », information qui reste toutefois à vérifier car provenant directement du Kremlin.

Ce qui est sûr et certain en revanche c’est la position très tranchée du gouvernement russe à propos de l’Ukraine. Jeudi dernier, Poutine avait à nouveau remis en cause la légitimité de l’Ukraine en l’accusant d’être « un outil de la politique d’agression anti-russe de l’OTAN » mais aussi « d’orchestrer un génocide des russes d’Ukraine ».

L’entrée en guerre n’était pas totalement imprévisible, ce n’est que l’aboutissement de plusieurs années de conflits.

       • Alors d’où exactement vient ce conflit ? Qui sont ces « russes d’Ukraine » ?

L’Ukraine n’est pas le seul État issu de l’éclatement de l’URSS, la Lettonie, la Lituanie ou encore la Biélorussie, pour n’en citer que quelques-uns, ont aussi pris leur indépendance à partir de 1991. Mais, malgré cette indépendance, le gouvernement ukrainien est resté pendant longtemps, très proche de la Russie.

Les choses commencent à changer entre 2013 et 2014 alors qu’un état d’esprit pro-Occident émerge progressivement. Le président Ukrainien de l’époque, Viktor Ianoukovitch et son gouvernement refusent à cette époque de signer un accord d’association avec l’Union Européenne au profit d’un accord avec la Russie. A Kiev, la population pro-européenne, désireuse de changement dans une Ukraine jusque-là très liée à la Russie, crée des émeutes. Ces manifestations pro-européennes vigoureuses prennent la qualification d’ « Euromaïdan », elles débutent le 21 novembre 2013. Les affrontements à l’époque font plus de 24 morts.

Ce mouvement Euromaïdan débouche sur la révolution de l’Ukraine, autrement appelée révolution de la dignité ou Révolution de Maïdan. Les émeutes violentes débutent le 18 février 2014 et s’interrompent le 23 février de la même année à la suite de la fuite et de la destitution du président Ianoukovitch. Un gouvernement pro-européen sera nommé entre-temps dirigé par Oleksandr Tourtchynov et ensuite par Arseni Iatsenouk jusqu’à sa démission en 2016.

La situation finira par se stabiliser en Ukraine. Pour autant, l’Euromaïdan provoquera la guerre du Donbass, celle qui nous intéresse, qui sévit encore. La guerre de Donbass est une guerre hybride se déroulant dans la région du Donbass, majoritairement russophone, à l’est de l’Ukraine et à la frontière russo-ukrainienne qui oppose le gouvernement ukrainien aux séparatistes pro-russes. Ces séparatistes s’opposent formellement à occidentalisation de l’Ukraine et organisent en réponse des évènements, des manifestations « antimaïdans ». Les émeutes éclatent principalement dans les villes de Donetsk et Lougansk, proches de la frontière, dans la région du Donbass mais également à Kharkiv, la seconde plus grande ville d’Ukraine de l’est.

Toute cette escalade mènera à la crise de Crimée, sur la presqu’île de Crimée. La crise donna lieu à un référendum local, le 16 mars 2014 quant au rattachement de la Crimée à la Russie, malgré le fait que la légalité du référendum ne soit pas reconnue par l’Ukraine, mais aussi par la grande majorité de la communauté internationale. Depuis 2014 et aujourd’hui encore, la Crimée est annexée par la Russie, c’est ce qui a d’ailleurs permis aujourd’hui à ses forces terrestres d’envahir l’Ukraine en passant par la presqu’île et mais également par ses espaces maritimes.

       • Que faire en tant que citoyens européens pour soutenir l’Ukraine ?

Tout d’abord, et se trouvant être le moyen le plus efficace, il est possible de faire des dons à l’Ukraine pour l’aider à faire face à cette attaque et protéger sa population. Faites cependant attention aux cagnottes car certaines peuvent être des escroqueries.

La banque nationale d’Ukraine par l’intermédiaire du directeur de la banque Kyrylo Schevchenko a décidé de lever des fonds pour soutenir l’armée ukrainienne et les aider à lutter contre l’armée russe. Le numéro du compte est sur le site, une page en anglais est disponible et la banque accepte l’euro. Voici le lien du site officiel.

Si vous ne pouvez pas vous le permettre, le mieux reste évidemment de se tenir informé des évènements, ce que vous êtes déjà en train de faire en lisant cet article. Je ne peux que vous encourager à continuer de lire les informations et à vérifier la véracité de ce que vous trouverez sur internet. Il est aussi très important de relayer au maximum les paroles des Ukrainiens.

Chloé SOULA