[Reportage] L’ouverture du festival, hier lundi 15, comme si vous y aviez assisté
Louis Lévêque, étudiant en 2e année de DUT InfoCom a connu sa première expérience de reporter texte et son : c’était hier soir, pour la soirée courue au Grand R. ; celle de la cérémonie d’ouverture du Festival International de la Roche-sur-Yon.
1er acte : parvenir à entrer
Il est 19h20, j’arrive à proximité du Grand R où j’espère pouvoir assister à la cérémonie d’ouverture de la 9e édition du FIF. J’espère y assister car je n’ai malheureusement pas pu me procurer une place. Le hall du théâtre est bondé. Je me glisse difficilement dans la foule. Mon objectif : atteindre l’accueil ! Après quelques difficultés à me faufiler entre les spectateurs, je parviens finalement à atteindre mon but. Une liste d’attente est en train d’être composée pour les spectateurs ne disposant pas de place. J’inscris mon nom sur la seconde page. Je suis trentième dans la liste mais je ne perds pas espoir. Je vais réussir à rentrer, je le sais. La foule se met en mouvement. Les premiers spectateurs grimpent les escaliers. Dans le hall les gens disparaissent les uns après les autres. Je vois arriver d’un pas pressé quelques retardataires qui présentent à leur tour leur ticket avant de disparaître dans les escaliers menant à la salle. Sur un écran, nous voyons ce qui se passe. Les gens s’installent. Des places restent désespérément vides au premier rang. C’est l’occasion pour tous les « sans ticket » de se rassurer mutuellement. Nous patientons un quart d’heure et puis finalement, ils font l’appel et nous demandent de rentrer dix par dix dans la salle. Nous montons à notre tour dans la salle. Cette dernière est comblée, mais quelques fauteuils sont restés demeurent vides sur le côté. Je m’y installe. « Quelle chance ! Je vais avoir de la place pour mes jambes », ai je pensé alors. Je constate finalement que tout le monde a réussi à entrer.
Le spectacle commence, le rideau s’ouvre. Un orchestre occupe la scène. Les musiciens commencent à interpréter un premier morceau. Il s’agit d’un arrangement de la musique d’Ennio Morricone du film « Le Clan des siciliens » qui date de 1969.
2e acte : la présentation du festival
Le morceau se termine sous les applaudissements du public. La journaliste et présentatrice Adèle Fugère monte alors sur scène. Après une belle introduction, j’apprends que les films proposés cette année ont été sélectionnés avec minutie afin que chacun puisse trouver « chaussure à son pied ». Parmi les films sélectionnés, 40 d’entre eux sont projetés pour la première fois en France. Après une touche comique pour inciter les gens à visionner les films dans la semaine, Adèle termine son discours. Applaudissements ! Puis elle cède sa place à monsieur le maire de La Roche-sur-Yon, Luc Bouard. Il nous présente l’EPCCCY (Établissement public de coopération culturelle cinématographique yonnais) qui organise le festival pour qu’il constitue le point d’angle d’une année de cinéma à la Roche-sur-Yon. Il nous présente une autre activité de l’EPCCCY : celle qui se tient régulièrement à la maison d’arrêt de la ville pour parler cinéma. Il y aura une projection dans la semaine. L’EPCCCY, ce n’est pas non seulement le festival, mais aussi un organisme qui porte le cinéma sur la ville durant toute l’année. Chose rendue possible grâce aux partenaires, aux équipes techniques et surtout grâce à Paolo Moretti. Applaudissements ! Le maire nous souhaite d’avoir des étoiles dans les yeux, et annonce l’ouverture du festival. Applaudissements !
L’orchestre recommence alors à jouer et interprète « La chanson d’Hélène » de Philippe Sarde du film« Les Choses de la vie » datant de 1970.
Paolo Moretti, le délégué général du festival, monte à son tour sur scène. Après nous avoir souhaité la bienvenue, il nous rappelle que le festival ne concerne pas seulement deux films : celui de l’ouverture et celui de la fermeture, mais qu’Il y a cette année plus de 70 films tout au long de la semaine. « Il n’y a pas de temps forts dans le festival, il y a des temps forts pour chacun » explique-t-il. Il remercie le Grand R et annonce que le Festival va investir voir d’autres lieux de la ville comme le Fuzz’yon ou le CYEL. L’objectif est d’activer « ces belles énergies qui sont présentes dans la ville et qui opèrent tout au long de l’année, et de construire quelque-chose d’un peu vibrant pendant une semaine, ensemble ». Il remercie les partenaires pour leur fidélité, l’équipe technique et les bénévoles (une centaine cette année). « On prépare le festival pour vous surprendre mais c’est le public qui nous a surpris ». Il nous apprend que cette année, le nombre de préventes a doublé par rapport à l’année dernière. Paolo Morretti nous demande de faire preuve d’indulgence, et de nous réjouir car c’est un signe que le festival se porte bien. Sous les applaudissements du public, le concert entame un ultime morceau.
Le rideau se ferme. Paolo et Adèle nous présentent alors le film d’ouverture : « Le Jeu » de Fred Cavayé. Après quelques explications, le rideau se réouvre. Après la bande annonce du festival, le film commence.
3e acte : le film d’ouverture
Durant toute la séance, les éclats de rires fusent dans la salle. Le film est une réussite. Il se termine sous les applaudissements du public.
Étant à proximité de la porte de sortie, je m’empresse de l’emprunter avant d’être noyé dans la foule. Le public était ensuite invité au CYEL afin de terminer la soirée d’ouverture avec un buffet. L’organisation est parfaite et la soirée se termine sans souci. Voici une semaine qui promet d’être passionnante.
Louis Lévêque