[#NOUS AVONS VU] : Linda veut du poulet : un film haut en couleurs…
Linda veut du poulet : un coup de coeur en matière de film jeunesse.
Ce film de 76 minutes est destiné aux enfants à partir de 7 ans. Il est réalisé par Chiara Malta, et Sébastien Laudenbach. Dans ce film on aborde divers sujets comme le décès ou les revendications sociales.
Lors du Festival International du film de La Roche-sur-Yon, j’ai assisté à plusieurs diffusions de films jeunesse. J’ai eu un coup de coeur pour le film Linda veut du poulet. On rencontre une jeune fille, Linda, qui vit seule avec sa maman Paulette. Son papa est décédé quand elle était toute petite. L’un des rares souvenirs qu’elle garde de lui, c’est son poulet aux poivrons. Ce poulet va avoir une importance capitale dans le film. En effet, l’intégralité du scénario va se concentrer sur la recherche et course poursuite d’un poulet un jour de grève nationale.
Pour se faire pardonner d’avoir accusé sa fille de menteuse et de voleuse, Paulette va faire tout son possible pour réaliser le souhait de sa fille : manger un poulet aux poivrons. Mais comment trouver ce précieux volatile et ne pas décevoir sa fille, alors que tous les commerces sont fermés? La meilleure solution qui semble s’imposer à elle c’est d’en voler un dans un élevage. Problème il est vivant et n’a pas vraiment envie de passer à la casserole. C’est ainsi qu’une course poursuite géante va commencer : Linda et Paulette courent après le poulet, le poulet court après sa vie, un policier poursuit Linda, sa mère et le poulet… C’est une course sans fin puisque tout au long du film d’autres protagonistes vont s’ajouter et se mêler à ce drôle de marathon.
La fin du film est tout aussi surprenante que le film même : le poulet fini mangé par l’ensemble des habitants du quartier de Linda et Paulette, mais aussi par le conducteur du camion, le policier Serges, et Astrid la soeur de Paulette. Tout le monde est convié à ce repas pour le moins pas commun.
Au delà du scénario que j’ai adoré, j’ai aussi beaucoup apprécié la diversité des couleurs dans le film. Chacune correspond au caractère d’un personnage : Linda est associée à la couleur jaune, Paulette au orange… Le fait que chaque personnage ait sa couleur, rend le film dynamique et facilite la compréhension de certaines séquences. Les musiques que l’on peut entendre tout au long dynamisent le film et rendent les couleurs vivantes.
C’est un film que je recommande vivement que ça soit aux enfants comme aux adultes. Il met de la gaieté dans nos vies, et nous permet rien que le temps d’une heure et quart de ne plus penser à nos tracas du quotidien. Même si l’on parle de grève, la manière dont la thématique est abordée n’a absolument rien de moralisateur bien au contraire.
Audrey Garreau
