Passer son permis de conduire quand on est étudiant !

Passer le permis de conduire est certainement l’épreuve la plus difficile après celle du baccalauréat : en effet entre son coût exorbitant, le stress du code et celui de l’examen pratique, bon nombre d’étudiants le mettent au second plan. Certes, il est n’est pas évident d’allier les études et le travail avec le permis, mais cela n’est pas une chose impossible !C’est pour cette raison qu’il existe de nombreuses solutions pour financer son permis, et ainsi d’accéder à son indépendance, car ne pas conduire, cela peut s’avérer être un handicap dans la recherche d’emploi.

Le permis à 1 euro

Cette aide s’adresse aux jeunes qui ont de 15 à 25 ans révolus, elle se présente sous la forme d’un prêt à taux nul sans frais de dossier : un établissement prêteur partenaire avance les frais et l’État règle les intérêts. Mais attention, cette aide ne change pas le prix du permis, elle facilite juste le paiement.

L’ auto-école associative

Vous pouvez aussi vous adresser aux auto-écoles associatives ou sociales, qui peuvent vous soutenir lors de votre apprentissage et financer partiellement (ou totalement) les leçons de conduite. Cette option s’adresse généralement aux jeunes en réinsertion, en apprentissage, au chômage et ceux qui n’ont pas de formation.

La bourse au permis de conduire

Elle est destinée aux jeunes de 15 à 25 ans qui ne disposent pas de ressources personnelles ou familiales pour financer leur préparation au permis de conduire. Cette bourse est versée par les collectivités locales. La municipalité du lieu de résidence du demandeur prend en charge une partie des frais liés à la formation en échange d’un travail bénévole d’intérêt collectif. La ville verse directement cette bourse à l’auto-école choisie.

Et surtout, ne conduisez pas comme Pierre Richard dans les premières secondes de cette bande-annonce…

                                                                                                                                                                  Myriam Sylla