Deux films sur la jeunesse et l’adolescence féminines ce samedi : à 9h15 au Concorde et à 13h45 au CYEL

Skate Kitchen de Crystal Moselle : samedi 20 à 13h45 CYEL.
Paisaje de Jimena Blanco : samedi 20 à 9h15 concorde 2.

Une thématique sur la jeunesse et plus précisément sur les adolescentes ?

Des new-yorkaises :
Skate Kitchen de Crystal Moselle, en présence de la réalisatrice c’est cet après-midi à 13h45. C’est l’histoire d’une jeune skateuse qui va devenir membre dans une bande “Skate Kitchen”. Un groupe exclusivement féminin. Elles sont jeunes, elles font du skate, voilà ce qu’elles ont en commun ! Mais de multiples questions se posent pour elles : puberté, sexualité, émancipation. Car à l’image de ces demoiselles, ce film est jeune est dynamique, avec un style très urbain. Que cela soit au niveau des images ou de la bande son, en même temps, c’est New-York, on ne peut pas faire beaucoup plus urbain.

Mais auparavant, ce matin à 9h15, des Argentines :
Dans Paisaje de Jimena Blanco, vous allez faire une nuit blanche dans les rues de Buenos aires. Il va s’en passer des choses, mais l’univers n’est pas le même, c’est plus lent. Nous allons à leur rythme à un concert puis à une fête, et enfin nous traiterons dans les rues de cette grande ville. Des révélations seront faites, car dans toutes bandes d’adolescentes qui se respecte, il y a toujours quelques secrets, mais quand ils sont dévoilés, les amies sont toujours là pour aider. Que cela soit pour cacher une amie qui veut faire pipi dans la rue ou pour faire bloc face à des agresseurs, ces adolescentes sont là les unes pour les autres. Car les filles sont fortes séparées mais invincible ensemble. C’est ce qui me semble au regard des nombreux films du festival qui traite du sujet de la femme. Femme qui a été souvent malmenée dans le passé et dont les maltraitances existent toujours. Un après le mouvement #metoo qui a permis une plus importante libération de la parole des femmes, on se rend compte qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il faudrait “un apprentissage du respect de son propre corps, du corps de l’autre et des diverses sexualités” (Camille Froidevaux-Metterie dans le Ouest-Fance du 15 octobre). Il faut apprendre aux filles à s’aimer et à ne pas avoir honte d’être qui elles sont. On ne naît pas femme, on le devient. Ces deux films tendent à repenser à l’adolescence, mais pas que, ils posent des questions sur le corps, sur les femmes et sur tout un tas d’autres choses.

Élodie Penisson