[#NOUS AVONS VU] The Twin, jumeau maléfique ?

Une construction sous forme d’imbrication, entre rêves et réalité, la tension nous tient aux aguets. The Twin, un thriller psychologique différent des autres.

The Twin est l’histoire de parents endeuillés, Rachel et Anthony qui tentent de se remettre de la mort d’un de leurs jumeaux. Ils déménagent, s’est alors qu’Elliot le fils qu’il leur reste se met à avoir des comportements étranges. Entre thriller psychologique et thriller surnaturel, c’est un film d’une architecture rare. En effet, il est construit sous forme d’imbrication. Nous, les spectateurs sommes plongés dans différentes situations qui se suivent et qui ne cessent de nous tromper.

En effet, The Twin joue sur deux éléments phares du thriller :

La tension

Effectivement, la tension est palpable de bout en bout durant les 108 min, elle est maintenue à la fois par des musiques omniprésentes et inquiétantes mais également des silences pesants. Ceux-ci accentuent les partis-pris techniques avec les plans caméras qui peuvent être à la fois rapprochés pour souligner les émotions des personnages, des moments d’incompréhension, de stress ou encore de malaise. Mais certains plans sont également larges comme pour souligner une ambiance d’ensemble. L’atmosphère thriller, film d’horreur est appuyé par ces plans comme avec la forêt, l’ancienne maison aux multiples pièces, le villages et les villageois inconnus presque informes… Toutefois, il faut prendre garde à ne pas se perdre dans toutes ces indications visuelles qui peuvent nous induire en erreur. Car The Twin de par sa construction en poupées russes nous donne de fausses pistes.

Entre rêves, imaginaire et réalité

Ensuite, tout l’enjeu du film porte sur la question de la frontière entre le rêve et la réalité, qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Ce processus est souvent utiliser dans les thrillers, faire voir au spectateur à l’instar du personnage principal des choses irréelles afin de nous manipuler.

Ici la distinction est très floue, il s’avère que croyant voir l’un, ce n’est peut être que le reflet de l’autre.