Chronique littéraire 1/2 : Les belles choses, ce n’est pas que pour les autres – Leslye Granaud
Par les Éditions First
– Quand le yoga guérit les blessures de la vie –
« J’ai trente ans et ma vie a été tortueuse, parfois violente et souvent douloureuse. De mon petit deux-pièces parisien partagé avec ma mère et ma grand-mère, à mes échecs scolaires et mes déceptions professionnelles, mon parcours chaotique m’a permis de me construire et de comprendre que chaque étape de ma vie a fait de moi la femme que je suis aujourd’hui et de continuer de me réaliser.
Parmi les plus belles choses que j’ai découvertes, celles qui ont été de véritables bouées de secours, il y a eu le yoga et tous ses bienfaits. Apprendre à m’écouter, moi, dans mon entièreté, à ne pas jouer de rôle, c’est cela tout l’enjeu. C’est pour moi la clé : comment, par le yoga, surmonter le pire, vivre le meilleur et s’en sortir. C’est le travail de longues heures d’introspection, de pardon, d’acceptation et de patience.
Et n’oubliez jamais : les belles choses, ce n’est pas que pour les autres. »
Leslye Granaud. Une femme incroyable. Une histoire touchante, poignante, puissante, émouvante.
Ma chronique risque d’être longue, j’ai beaucoup à dire sur le premier livre de cette auteure.
Pour la première fois depuis que je sais lire, j’ai pleuré. Bien des fois, j’avais les larmes aux yeux en lisant des témoignages bouleversants, mais je ne pleurais pas. Ce livre est le premier à m’avoir fait verser des larmes. Il m’a secoué. Il a remué mon cœur et mon esprit.
Leslye nous livre ici sa vie. Presque l’entièreté de sa vie. De son enfance à aujourd’hui, la femme trentenaire qu’elle est. Je fais partie de sa communauté sur Instagram et j’aime suivre sa vie et ce qu’elle traverse. Avant de lire son livre, j’en savais déjà un peu sur elle, mais je ne pensais pas qu’elle avait vécu tant de choses et encaissé tant de douleur et de périodes sombres. Comme elle le dit elle-même, tous les drames qui sont arrivés dans sa vie ne seraient même pas supportables pour plusieurs vies. De traumatismes en échecs, Leslye a mis du temps mais a réussi à se relever et à guérir de ses blessures, même si cela laisse des cicatrices.
C’est le yoga qui l’a sortie de sa déprime et de son désespoir. Ses proches ont bien sûr aussi contribué à sa reconstruction. Mais cette femme est en effet une battante. Elle ne baisse plus les bras, elle s’est remise sur pied après toutes ces épreuves qu’elle a endurées.
Je suis sincèrement impressionnée que des gens comme elle existent. Ces parties de sa vie dont elle nous fait part dans son livre m’ont touchée et m’ont surprise. Comment peut-on vivre avec autant de douleur ? Comment a-t-elle réussi à survivre et à se relever après tout ça ? Elle dit admirer certaines femmes qui l’ont aidée à guérir ses blessures. Mais elle peut également s’admirer, elle. C’est peut-être d’ailleurs le cas, aujourd’hui. Elle peut s’admirer et être fière de tout ce qu’elle a accompli. Pour moi, elle est devenue un exemple.
Louise Ménard
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