Mélodie en sous-sol #1 : Raide de Red Dead !
Avis aux gamers(euses) et autres aficionados de westerns ! Je reviens aujourd’hui sur un des plus audacieux jeux vidéo de 2018, récemment sorti sur PC : j’ai nommé Red Dead Redemption II. Estampillé du logo Rockstar Studios, ce préquel se déroulant en 1899 revient sur l’histoire d’Arthur Morgan et de sa bande de hors-la-loi (incluant John Marston, le personnage principal du premier Red Dead Redemption), contraints à fuir les autorités à la suite d’un braquage raté.
Ce qui est sûr et certain, c’est que ce jeu a le mérite d’en mettre plein les yeux autant au niveau du scénario que des graphismes. Notre personnage principal évolue dans cet « open world » à la beauté frappante, fait de ciels de tous horizons, de redoutables orages et de brumes dissimulant les ô combien nombreux dangers dont regorge le jeu. Des glaciers du Montana au bayou de la Louisiane, les décors ne cessent de nous éblouir. C’est un voyage dans le temps quasi-palpable qui nous est offert tant l’immersion est totale, le tout à dos de cheval. Yeehaw !
Red Dead Redemption II est notamment porté par un personnage emblématique en la personne d’Arthur Morgan, dont nous apprenons tout au long du jeu à aimer les failles et le caractère bourru. Comment ne pas parler, également, du charismatique chef de bande Dutch Van der Linde ou encore de Sadie Adler avec qui tout commence lors d’une violente tempête de neige, alors que la bande de Dutch fuit vers l’est des États-Unis. À n’en pas douter, Red Dead Redemption II nous dévoile une multitude de personnages auquel il est impossible de ne pas s’attacher. Les connaisseurs se souviendront aussi de Gavin.
Au-delà de l’aspect ludique du jeu qui est un divertissement réussi, c’est une société en pleine évolution qui nous est dépeinte. Les gangs qui semaient la terreur et faisaient leur propre loi sont peu à peu persécutés les uns après les autres : l’on assiste à un déclin du grand banditisme et à un bond en avant dans les mentalités ressenti comme une véritable agression de la part de notre petite bande vivant en marge de tous ces progrès.
C’est un jeu, au final, dont on ne se lasse pas tant son univers offre de possibilités et tant les alternatives sont multiples selon si l’on décide d’adopter un mode de jeu honorable ou non. Alors n’attendez plus ! Enfourchez vos canassons, attrapez vos plus beaux pistolets (en plastique bien sûr), et partez à la conquête de cette petite merveille de jeu ! Banjo et cactus garantis !
Mélodie Thomas