On connaît tous, l’histoire du Père Noël, ce vieil homme aux joues rouges et à la barbe blanche. Mais si l’on se penche vers la légende de la Mère Noël, l’origine est un peu plus floue…

La Mère Noël est dans l’imaginaire des enfants, et des plus grands, une femme qui cuisine des cookies pour son mari et les nombreux lutins présents au pôle Nord. Elle aide parfois à la fabrication de jouets, et représente la douceur et la gentillesse de la mère d’une grande famille. Contrairement à son mari, peu de personnes connaissent sa véritable origine.

Selon le pays, elle est connue sous différents noms : la Befana en Italie, la Babouchka en Russie, ou encore Sainte-Catherine en Espagne… Différentes, elles ont pourtant les mêmes origines. Parmi toutes les légendes autour de l’origine de la Mère Noël, deux d’entre elles sont plus contées durant les nuits de décembre.

Certains racontent que la Mère Noël aurait croisé les rois mages alors qu’ils se rendaient à l’étable, pour offrir leurs présents à Jésus. La vieille femme n’aurait pas cru en la naissance de l’enfant et aurait refusé de les accompagner dans la froide nuit d’hiver. Mais, regrettant ensuite sa décision, elle serait partie à leur recherche, un panier de cadeaux à la main. Son chemin aurait rencontré celui d’un enfant, à qui elle aurait demandé sa route. Malgré sa réponse négative, elle lui aurait donné un cadeau de son panier, et aurait fait de même avec tous les enfants croisés. La légende explique qu’elle n’aurait pas trouvé les rois mages, et qu’elle repart à leur recherche tous les ans, toujours avec son panier en osier au bras.

D’autres expliquent que la Mère Noël est une femme qui vit seule, son mari et ses enfants étant partis il y a des années. Un soir, elle aurait entendu quelqu’un marcher autour de sa maison. En jetant un coup d’œil par la fenêtre, elle serait tombée nez à nez avec un homme lui ressemblant énormément, et dont elle serait tombée immédiatement amoureuse – un amour réciproque, bien entendu. Ils étaient tellement similaires, autant physiquement que psychologiquement, que le Père Noël se laisse pousser la barbe depuis, pour éviter qu’on ne les confonde.

 

Marine Certain