Jay Young ou l’art de repeindre le monde
À 24 ans, Jay Young, jeune artiste américain émergeant, surprend les réseaux sociaux avec ses œuvres abstraites. Il arrive aujourd’hui à lier l’extravagant au minimalisme, au travers de peintures surréalistes.
Des toiles aux traits abstraits mariés à des couleurs riches, du rouge pâle aux lueurs nocturnes, voilà la marque de fabrique de ses nouveaux travaux. Depuis deux ans maintenant, il peint dans son atelier, situé dans sa ville natale de Virginia Beach. Avec plusieurs expositions à son actif, l’artiste américain n’a de cesse de peindre, de jour comme de nuit. De ses expositions, il les publie sur les réseaux sociaux ainsi que dans des revues. En rendant accessible son travail, Jay Young a la volonté de communiquer de manière intime avec le public. Plus qu’un regard, un voyage. Il confie à ce propos : « Instagram devient ma propre galerie personnelle où je reçois des clients. » Un moyen de partager ses œuvres mais aussi une manière de vivre.
D’après ses mots, l’artiste estime que son message n’est pas vraiment profond. Fan d’art abstrait, son engagement principal s’incarne par l’expression de ses émotions, l’art devient alors un exutoire : « C’est fou comment des coups de pinceau avec des valeurs de couleurs différentes, juxtaposées à des bords doux et durs, peuvent faire tomber quelqu’un en amour avec une photo. » En rebondissant sur d’autres supports artistiques comme la photographie, l’écriture ou encore la musique, il s’approprie des codes pour en créer de nouveaux. Dans cette mouvance, la peinture à l’huile devient alors ampliative à la musique. « Ma plus grande inspiration est d’essayer de me démarquer des précédents mouvements artistiques classiques. Le monde de l’art est magnifique. » S’approprier le passé pour tracer le futur, une façon bien à lui d’exercer son empreinte sur le monde.
D’ici l’année prochaine, Jay souhaite mettre « les pieds » dans l’industrie du streetwear, pénétrer sur la scène artistique new-yorkaise et faire toujours plus de collaborations.
Corentin Devernois