The Sasha : objectif Lune (Concorde Dimanche 20, 09:15)

The Sasha, court métrage de Maria Molina Peiro, commence avec une photo de la surface lunaire pris par l’astronaute Charles Duke, le 10è homme à avoir posé le pied sur la Lune en 1972. C’est l’occasion de revenir sur cette grande période de l’histoire : le programme Apollo de la NASA.

Le programme Apollo changea radicalement l’histoire de l’humanité. Dans un contexte de guerre froide, les Russes et Américains font la course aux étoiles. Dans les débuts, ce sont les Russes qui caracolent en tête avec la création en 1957 du tout premier satellite : le « Spoutnik 1 », mais aussi l’envoi la même année de la chienne Laïka en orbite autour de la Terre.
Mais les Américains ne se laissent pas faire et coupent l’herbe sous les pieds des Russes. En 1969, la NASA envoie des hommes sur la Lune. À cette occasion, Neil Armstrong devient le premier homme à fouler le sol lunaire et déclama sa phrase devenue légendaire : « C’est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité ».

Mais après la mission Apollo 11, les missions lunaires vont être jalonnées de soucis. La fusée d’Apollo 12 sera frappée par la foudre (la mission se réalisa néanmoins.), Apollo 13 fut annulée à cause d’une explosion dans le module de service, Apollo 14 eut des problèmes d’amarrages de la fusée et enfin Apollo 15 eut des problèmes de parachutes défectueux. Mais les astronautes purent tous, à l’exception de ceux d’Apollo 13, partir accomplir leurs missions.

Et ce n’est qu’en 1972 que la malédiction fut levée : Apollo 15 parti sans aucune anicroche d’aucune sorte. C’est à cette occasion que Charles Duke prit la photo du sol lunaire qui débute le court-métrage The Sasha. Il s’agit de l’avant-dernière mission sur la Lune. Apollo 16 clôture en effet cette incroyable aventure humaine en 1975.

En tout et pour tout, le programme Apollo envoya 12 hommes faire le voyage Terre-Lune, ils rapportèrent 382 kilos de roches lunaires, et laissèrent une grande marque dans l’imaginaire collectif.

Clément Baudon.