Un mot, un texte… Une création d’étudiants !

Émotion. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire ce sport, le football, capable de faire pleurer des grands gaillards et hurler des millions de personnes, même celles qui n’y connaissent rien. Comment des hommes peuvent-être propulsés au stade de héros nationaux alors qu’ils font juste leur travail ? Comment une frappe peut changer le destin d’un joueur, qui ne peut plus faire un pas dans la rue sans se faire accoster par des passants lui disant, « Merci et bravo » ? Merci de nous faire vivre des émotions dont seul ce sport à le secret. Merci de nous faire nous jeter dans les bras, d’inconnus parfois, qui restent pour l’éternité associés à cet évènement. Merci de nous faire oublier pendant 90 minutes, voire plus, les soucis de notre vie qui ne deviennent plus que secondaires. Plus fort que ça, l’émotion ne s’arrête pas à l’instant T et transcende les générations. Qui n’a pas encore envie d’insulter un gardien allemand se prenant pour un charcutier un soir de juillet 1982 ? Pourquoi la Bulgarie n’a pas attendu 1994 pour obtenir son indépendance ? Qui osera partir en vacances en Italie sur un coup de tête ? Parce que le football est injuste et qu’il nous fait plus pleurer que crier, mais c’est pour ça qu’on l’aime. Parce que depuis 20 ans, « on peut mourir tranquille », parce que depuis 3 mois , et pour l’éternité, une bande de gamins à réussi à faire chavirer toute une Nation. Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 12 juillet 1998 et le 15 juillet 2018, des tranches de vie, gravées à jamais.  Antoine Judit

Source de l’image utilisée : http://www.kremlin.ru/