Classé monument historique un pavillon d’octroi, du 19e siècle, à Amiens

Le Pavillon d’octroi, rue St-Jacques, représente actuellement le dernier témoin encore bien conservé de la barrière d’octrois d’Amiens. Il a été construit en 1823 comme un petit temple à l’antique par l’architecte de la ville Auguste Cheussey, à qui l’on doit la bibliothèque, tous les octrois et les églises, Saint-Jacques et Saint-Firmin-le-Martyr, à Amiens. Pour toutes ces raisons de qualité architecturale et pour sa rareté, le pavillon d’octroi a été inscrit au titre des Monuments historiques pour ses façades.

Source : France 3 Régions

Découvrez le bureau de l’octroi, de forme octogonale, construit en 1832 à l’ancienne porte de Paris. C’est ici qu’avait lieu la perception des droits de circulation des denrées.

En 1821, Antoine Faron, maire de Poissy, propose l’agrandissement du marché aux bestiaux. Ce projet d’extension comprenait entre autres, la construction d’une halle aux veaux, d’un bâtiment de deux étages pour la Caisse de Poissy avec logement pour le personnel administratif du marché (ce bâtiment existe toujours et abrite actuellement le Conservatoire), des bâtiments annexes (bergerie, magasins, abattoirs) et d’un nouveau pavillon d’Octroi. Ce dernier sera construit Porte de Paris à la jonction de la rue du Grand Marché et de la rue de Paris (devenue rue du Général de Gaulle). Construit en 1832, dans un style néoclassique et de forme octogonale, ce nouveau pavillon était flanqué de deux grilles fermant les deux rues. Le pavillon d’Octroi marquait l’entrée de la ville et servait de lieu de perception des droits sur les animaux vendus au marché.

L’octroi est orné d’un bas-relief de Caudron. Cette sculpture évoque les différents aspects de la vie économique de Poissy au cours des siècles. Nous y retrouvons l’image du marché aux bestiaux et de la richesse qu’il apporte avec les deux têtes de boeuf au cou en forme de corne d’abondance déversant pièces de monnaie et fruits. L’agriculture est représentée par des gerbes de blé, une bêche et une faucille. Des poissons, un filet et une ancre témoignent de l’importance de la pêche et de la batellerie dans la vie quotidienne des Pisciacais. Enfin, surmontant l’ensemble, on aperçoit une représentation de Mercure, dieu romain du commerce, apprécié des Gaulois.

Source : Poissy Tourisme

Cet article est lié à la conférence de l’Université permanente sur les châteaux en Vendée au 19e siècle.