[Critique théâtre] « Lewis versus Alice », de Macha Makeiëff
Avec Lewis versus Alice, Macha Makeïeff nous plonge dans l’univers fantastique de Lewis Caroll. Dans cet univers on apprend à mieux connaître cet immense écrivain britannique.
Lewis versus Alice (passé au Grand R de La Roche-sur-Yon les 13 et 14 novembre dern ers) trace un portrait énigmatique du créateur de la fabuleuse histoire d’Alice au pays des merveilles. La metteuse en scène réussit à créer un monde aux multiples facettes, où Lewis Carroll croise et dialogue avec les créatures qu’il a créées.
Les comédiens nous font alors voyager dans l’univers de Lewis Carroll : un univers peuplé, agité et surnaturel. Entre rêve, enfance et extravagance.
Sur scènes deux miroirs sont disposés sur le plateau, des animaux empaillés ou des créatures intrigantes viennent peupler l’imaginaire de Lewis Carroll. Lewis versus Alice fascine par ses décors, sa scénographie impressionnante, ses costumes, la lumière et la musique qui nous plonge au cœur d’un rêve qui se transforme parfois en cauchemar.
Lewis versus Alice explore le surnaturel par sa musique, ses voix mais aussi par un dialogue passant du français à l’anglais créant des moments délirants et parfois totalement absurdes.
Lewis versus Alice parvient à nous entraîner dans l’univers de ce poète du « nonsense », obsédé par le temps, l’état de l’enfance et terrifié par la métamorphose. Ce rêve éveillé nous permet de découvrir la personnalité mystérieuse de Lewis et nous invite à redécouvrir ou découvrir ses œuvres.
« Il, Lewis est elle, Alice. Lewis c’est Alice »
Jeanne Dugas