Greta Thunberg dépose son propre nom ainsi que celui de son mouvement.

Fin janvier, la lanceuse d’alerte Greta Thunberg a fait les démarches nécessaires pour déposer son nom, ainsi que le mouvement qu’elle a créé : Fridays for future.

Récemment, l’adolescente suédoise mondialement connue pour ses fortes prises de position vis-à-vis de l’environnement en politique, a annoncé sur Instagram son souhait de protéger son nom et son travail : « J’ai demandé à déposer comme marque mon nom, Fridays For Future (les vendredis pour le futur), Skolstrejk för klimatet ».

Elle qui a réussi à amasser les foules, en particulier les jeunes par ses grèves pour le climat, souhaite selon ses mots aujourd’hui se préserver.  Dans cette optique, sa démarche vise à protéger son engagement personnel, afin qu’il ne soit pas monétisé par d’autres individus.

Cible de critiques virulentes, Greta Thunberg s’engage ainsi contre ses détracteurs, celles et ceux qui la qualifient de « manipulée » ou de « lobby vert ». À ce propos, certaines personnalités se sentent offensées, et n’ont de cesse que de la critiquer ouvertement, sans même tenter d’entendre son message, à l’instar de Laurent Alexandre, cofondateur du site web Doctissimo. Dans le même temps, la militante écologiste a profité du partage de cette information pour annoncer, en parallèle, la création de sa fondation visant la promotion de la préservation écologique, climatique et sociale ainsi que la santé mentale. Après s’être exprimée à la tribune de l’ONU ou encore devant l’Assemblée Nationale, Greta Thunberg multiplie ses interventions de prévention. Un engagement prononcé qui ne cesse de s’intensifier, et quoi pourrait bien influencer l’opinion publique lors des prochains suffrages. Reste à suivre de près quelles seront ses engagements dans le futur.

Corentin Devernois

Source image : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Greta_Thunberg_01.jpg