[Portrait] Abner Pastell (« A Good Woman is Hard to Find »)
Dans le cadre de la première diffusion nationale de son dernier film « A Good Woman is Hard to Find », le réalisateur Abner Pastell sera présent au Concorde de la Roche-sur-Yon ce samedi.
Il est né dedans. En tout cas, dans un petit cinéma à deux salles que tenaient ses parents à Rustenburg, une petite ville du nord ouest du Transvaal, en Afrique du Sud.
En 1984, deux après sa naissance à Johannesburg, ses parents déménagent à Londres. Son enfance au Royaume-Uni ne l’empêche de revenir aux sources régulièrement, visite rituelle, au moins une fois par an, à l’ancien cinéma familial, pour s’imprégner de l’atmosphère, et ce jusqu’à sa fermeture en 1999. Précoce, il commence à faire des petits films dès ses quatre ans, principalement inspirés par l’univers du cinéma de sa famille et le matériel de son père, caméras et compagnie. Il pensait à l’origine qu’il voulait devenir acteur, mais il a vite découvert qu’il préférait être derrière la caméra.[1]
Abner Pastell est aussi cofondateur de la société de production February Films, qu’il dirige avec le producteur Junyoung Jang, coproducteur du film coréen « The Host », réalisé par Bong Joon-ho.
À l’été 2014, il tourne la coproduction franco-britannique « Road Games » (alias Fausse Route), mettant en vedette Andrew Simpson, Joséphine de La Baume, Frédéric Pierrot, et Barbara Crampton, spécialisée dans les films d’horreur. Le film a été décrit comme un « thriller euro tendu », de la Normandie à Calais. Quant au thriller policier « A Good Woman Is Hard to Find », présenté à La Roche-sur-Yon, il est tiré d’une histoire de Ronan Blaney.[2]
Les informations n’ont pas été Hard to Find.
Julie-Gael Perrin