C’est dimanche, je suis à un repas de famille et avec mes cousins on s’ennuie. On décide donc d’aller au bord de l’étang, nourrir les poissons avec mes petits cousins. Les poissons n’ayant pas faim on s’ennuie de nouveau jusqu’au moment où on décide de jouer au rugby. Sur le moment, on trouve l’idée géniale sauf que jouer au rugby sans ballon et avec un terrain jonché de pierres ce n’est pas l’idéal. On trouve rapidement une solution : on décide de jouer en partageant le terrain avec les oies, les lapins et les poissons et le ballon on prend ce qu’on a sous la main. C’est-à-dire le pain dur. Vu que la surface du terrain est couverte d’obstacles, nous décidons tous ensemble de modifier légèrement les règles.  Pour marquer, il faut que le “ballon” fasse un aller retour entre le lanceur et le receveur avec en bonus un survol entre l’espace réservé aux animaux. Par manque de force et/ou de chance, “le ballon” se retrouve dans l’étang et nous sans ballon. Mais comment faire maintenant ? Deuxième idée de génie : remplacer le pain par des oeufs. Après tout si nos grands-parents n’ont pas d’oeufs pendant une journée c’est pas la mort et puis ils ont toujours les oeufs d’oies. Après avoir rendu une petite visite aux poules, on reprend notre jeu l’a où on l’avait arrêté. Très vite, nous nous rendons compte que lancer un oeuf ça va, mais le rattraper sans qu’il se casse c’est tout de suite plus compliqué. Ainsi, lancers après lancers, d’oeufs lancés à oeufs brisés, notre stocke de “ballons” s’est vite retrouvé en rupture de stocke et nous nous n’étions pas très fière de notre brillante idée. Pour éviter de faire d’autres bêtises, nous retournons dans la maison en espérant que personne nous a vu balancer les oeufs. Le repas reprend et nous commençons à jouer à un jeu jusqu’à ce que mamy prononce la phrase fatidique : “je m’en vais chercher des oeufs pour vous en donner”. Tout de suite, nous proposons d’y aller à sa place pour ne pas qu’elle voit notre petit carnage. Nous partons donc dehors pour trouver un petit mythos. A la majorité nous décidons de dire que les poules n’avaient pas pondu aujourd’hui. Fière de notre petit mensonge, nous rentrons bredouille et expliquons pourquoi à notre famille. Un fou rire général éclata sans que nous comprenons pourquoi. Devant notre mine, nos parents explique que premièrement une poule pond tout les jours et que deuxièmement ils nous avaient surpris entrain de balancer les oeufs.

P.S. : Nos parents nous ont également dit que quand ils étaient petits, eux aussi ils réalisaient des batailles d’eux et qu’ils inventaient le même mytho que nous. Comme quoi, la connerie c’est héréditaire…

 

Laurine CHIRON