[Culture ciné par] Chloé : « Love, Rosie », une comédie romantique prévisible… mais qu’on adore !

Long-métrage réalisé par Christian Ditter en 2014, Love, Rosie est une comédie romantique britannique comme on les aime. Tirée du livre « La vie est un arc-en-ciel » de Cecelia Ahern publié en 2004, cette histoire touche par son réalisme et la force des sentiments exprimés. Entre rire, frustrations et larmes, les acteurs principaux nous font tourner la tête pendant une heure quarante-deux. Alors, si l’envie de passer un bon moment devant votre écran d’ordinateur à vous goinfrer de cochonneries vous rattrape, ou si vous êtes à la recherche d’un film qui parle d’amour… vous êtes au bon endroit !

Mettant à l’honneur les acteurs Lily Collins et Sam Claflin, le réalisateur Christian Ditter propose une adaptation cinématographique de l’œuvre « La vie est un arc-en-ciel » écrit par l’auteure Cecelia Ahern. Sorti en 2014, le long-métrage suit les traces de deux jeunes passant de l’adolescence à l’âge adulte. Rosie Dunne et Alex Stewart sont inséparables depuis leur plus tendre enfance. Ensemble, ils ont vécu beaucoup d’aventures et traversé les années main dans la main. Malheureusement, le temps finit toujours par nous rattraper. Les deux amis sont contraints de se séparer lorsque le moment de partir étudier arrive enfin. C’est le début de nombreuses péripéties pour eux, entre leur ville natale et les États-Unis où Alex est parti.

Quiproquo sur quiproquo, Love, Rosie va vous rendre chèvre ! Le réalisateur Christian Ditter nous emmène avec lui dans l’univers de Rosie, jeune adolescente de dix-huit ans bien alcoolisée. Lors de cette soirée, son meilleur ami Alex l’embrasse. Le lendemain, la jeune fille, qui a complètement oublié la soirée de la veille, confie à Alex qu’elle aimerait que cette fameuse nuit n’ait jamais eu lieu. C’est ici que les ratés commencent entre les deux personnages…

Évoquant le passage de l’adolescence à l’âge adulte, l’amitié fille/garçon, l’amour, les regrets… le réalisateur affiche une sincérité époustouflante des sentiments éprouvés par les personnages. Le spectateur est ainsi amené à réfléchir aux conséquences et à l’impact réel qu’une décision peut avoir dans une vie. Ici, Rosie et Alex prennent chacun des décisions impactant leur quotidien et leur relation de manière certaine. Love, Rosie s’empare ainsi de l’ironie tragique en séparant deux personnages qui semblent destinés l’un à l’autre. Leur histoire est une longue tragédie où des obstacles viennent entraver leur chemin constamment. Dès que l’un fait un pas en avant, l’autre recule de deux pas. Attention aux personnes facilement frustrées, ce film risque fortement de vous taper sur les nerfs !

Néanmoins, un petit point à déplorer est que les personnages ne semblent pas vieillir alors que les années passent. Malgré tout, le jeu d’acteur de Lily Collins et Sam Claflin est un vrai bonheur à regarder. Une réelle alchimie prend vie grâce à leurs interprétations merveilleuses de Rosie et Alex. Il est déconcertant de se rendre compte de la facilité avec laquelle nous nous identifions à Rosie et/ou à Alex. Ce long métrage est à la fois touchant, réaliste, drôle, tragique… Un mélange explosif qui nous apporte du baume au cœur. Les deux acteurs principaux réussissent la prouesse de faire passer le spectateur par toutes sortes d’émotions en l’espace de quelques minutes. Oui, Love, Rosie est bourré d’humour et de scènes comiques qui sauront vous faire rire et sourire, mais on assiste également à des moments plus durs et forts en émotions.

Même si la fin de l’histoire est prévisible, et même si ce film n’est pas un chef d’œuvre cinématographique, on passe un très bon moment en compagnie de Rosie et Alex parce qu’on adore les relations amoureuses qui semblent impossibles !

Morale : quand vous pensez avoir trouvé votre âme sœur, battez-vous pour la garder à vos côtés parce que, comme Alex le dit : « Tu mérites de vivre avec quelqu’un qui t’aime à chaque battement de son cœur, qui sera toujours là pour toi, qui aimera chaque part de toi, même tes défauts. »

Chloé Dazard