Les enfants du numérique : une surexposition aux écrans.
Le concept de « digital natives » est apparu pour la première fois dans l’article “Digital natives, digital immigrants”, écrit par l’écrivain et conférencier sur l’éducation, Marc Prensky. Ce concept désigne une personne qui, ayant toujours vécu dans un environnement numérique, est présumée familière des outils et des usages des nouvelles techniques d’information et de communication. Ce terme concerne la génération Y et la génération Z. Ce concept s’oppose au “digital immigrant”, les personnes nées avant la diffusion massive de la technologie numérique.
Une fracture intergénérationnelle
Les parents se sentent dépassés face à l’utilisation du numérique par leurs enfants. En effet, la nouvelle génération a à disposition un nombre d’outils numérique important, pouvant causer une dépendance lorsqu’ils sont utilisés trop fréquemment. Tout d’abord, dans la grande majorité des cas les parents méconnaissent et sous-estiment les activités numériques de leurs enfants, notamment sur l’utilisation des réseaux sociaux. Selon l’étude menée par l’UNAF concernant l’utilisation des écrans par les enfants, on remarque que les 7/10 ans passent quasiment trois fois plus de temps sur les écrans que ce que pensent leurs parents. Cet écart de perception pose problème puisque les parents étant perdus face à l’utilisation du numérique chez leurs enfants, ils ne peuvent les accompagner et mettre en place des mesure afin de limiter cette surexposition.
La surexposition aux écrans : une épidémie silencieuse
Lorsque un enfant utilise régulièrement des outils numériques tels que les smartphones, les tablettes ou les ordinateurs, cela crée une dépendance en eux. En effet, lorsque les enfants passent de nombreuses heure sur leurs écrans, cela laisse moins de temps pour l’apprentissage de compétences fondamentales permettant le bon développement du cerveau, ce qui créait des troubles du comportement importants. Ils deviennent peu tolérants et se déconcentrent plus vite, dû à un manque d’interactions humaines. Prenons pour exemple l’école, les enfants surexposés aux écrans ont du mal à rester assis et concentrés toute une journée sans distractions, ils sont donc plus exposé à souffrir d’un retard de langage que les autres. Cette addiction est maîtresse de retard dans le développement de l’enfant. Les écrans ne parviennent pas à développer les sens 5 sens d’un enfant, ses stimulations et sa mémoire comme le permet l’école.
Les recommandation pour diminuer cette surconsommation
Il faut que chaque parent ait la capacité de pouvoir contrôler le temps que passent leurs enfants sur les écrans. Cet accompagnement doit commencer par l’établissement de règles, par exemple, donné l’accès aux écrans durant des heures adaptées. En effet, il est fortement recommandé d’éteindre les écrans au moins 1 heure avant d’aller dormir, afin d’éviter toutes les perturbations du sommeil liés à la lumière bleue. Interdire les objets numériques à table, mais surtout dans la chambre de l’enfant où le parent ne peut maîtriser son utilisation malgré la mise en place d’un contrôle parental. Il faut échanger avec l’enfant, afin qu’il comprenne pourquoi cette interdiction et éviter toute frustration facilitant l’établissement des nouvelles règles. Il est important de créer un échange afin de les accompagner face à ce monde virtuel.
Ainsi, selon différentes études, et l’avis de médecins spécialisés, il faut dès le plus jeune âge limiter cette consommation, car l’addiction aux écrans est un réel fléau et la difficulté des parents à y faire face en est un autre.
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Loeïza Simoneau