Du panache, encore du panache !
La grand pièce d’Edmond Rostand, Cyrano, a été jouée récemment au Grand R, par la troupe, La compagnie de la jeunesse aimable, dirigée par Lazare Herson-Macarel. Très récemment encore, un film d’Alexis Michalik a retracé l’histoire de la création de cette tragi-comédie cultissime. C’était une occasion supplémentaire de redécouvrir l’œuvre, mais surtout le personnage éponyme.
Et quoi de mieux qu’un chef d’œuvre classique pour venir au théâtre ? Si vous allez la voir au théâtre, si vous la lisez, si vous regardez les adaptions cinématographiques qui en ont été faites, vous découvrirez les différents aspects de ce personnage complexe . Vous connaîtrez petit à petit le destin tragique, la vie magnifique et absurde de Cyrano : il aura tout donné à la vie, elle lui aura tout pris !
Découpée en cinq actes, l’œuvre vous permettra de découvrir dans un premier temps Roxane, ses courtisans, Cyrano et sa troupe de joyeux drilles (soldats des Mousquetaires) qui l’accompagne. Cyrano est épris de sa cousine, et écarte le moindre de ses courtisans grâce à ses tirades et des duels à l’épée. La seule chose qui l’empêche de se confier à elle est « l’immondice » qu’il possède au milieu du visage à la place de son nez.
Sa cousine cherche chez un homme, la beauté et l’intelligence. C’est une femme d’une grande beauté courtisée par de nombreux partis. Elle « tombe » amoureuse d’un jeune homme de la troupe soldatesque de Cyrano possédant toutes ces qualités, enfin… croit-elle. Malheureusement, les Espagnols font le siège d’Arras : Cyrano et sa troupe sont mobilisés et partent au combat.
Je ne vous en dirai pas plus, je vous invite à découvrir cette pièce. Ne soyez pas rebutés par les vers, les rimes et les envolées lyriques ; après tout, ce chef d’œuvre est presque composé entièrement d’alexandrins, une prouesse, un style incroyable à ne pas « louper ».
Baptiste Rapine