[À voir absolument aujourd’hui] « Dilili à Paris », de Michel Ocelot… ou le retour en enfance de la rédac’
Vous l’aurez sûrement probablement déjà deviné mais la rédaction de Hashtag-info n’est composée que de grands enfants. Enfin, honnêtement, qui a vraiment envie de grandir pour entrer dans un monde trop complexe et beaucoup trop sombre? Autant prendre demeure dans un monde coloré et animé?
Imaginez alors notre bonheur lorsque que nous avons vu que la programmation du Festival International du Film de la Roche-sur-Yon contenait le tout nouveau film de Michel Ocelot, réalisateur qui a bercé notre enfance avec des films magnifiques, sur le plan de l’histoire mais aussi graphique, tel que Kirikou et la sorcière (1998), Azur et Azmar (2006) ou encore Princes et Princesses (2000).
Dilili à Paris retrace les péripéties de la jeune Kanake Dilili, nom sonnant presque comme une musique, ayant quitté sa Nouvelle-Calédonie natale pour découvrir la beauté du Paris de la Belle-Époque. Le décor idéal, travaillé à partir de photographies et de la 3D, instaure la quête des jeunes filles enlevées par les maîtres-mâles dans les sous-sols et monuments de la célèbre ville. Ajoutons que les tenues fabuleuses que portaient les personnages d’exceptions (Renoir, Camille Claudel,…) de cette période de l’Histoire viennent ajouter une touche de féérie à cet univers déjà presque irréel.
L’intégralité de notre équipe se ruerait au cinéma ne serait-ce que pour le plaisir visuel. Mais au-delà de cela, le dessin animé porte un message clé dans notre société actuelle puisqu’il touche à la cause féministe : l’enlèvement de petites filles capturées par des mâles-maîtres étant au cœur de la quête du personnage principal et l’histoire se déroulant lors des premières étapes de l’émancipation des femmes avec les premières femmes médecins, professeures à l’Université, etc.
Mêlant Histoire (Belle-Époque, personnages marquants comme Gustave Eiffel, Louise Michel, Picasso,…), des graphismes incroyables (décors et costumes somptueux) et de nombreuses péripéties, ce film promet de remporter le cœur de nos rédacteurs.
On tente de se trouver des excuses en se disant que si on ne manquerait ce film pour rien au monde, c’est pour son message éducatif et politique, mais on doit bien se l’avouer, c’est le retour en enfance dans un monde plus beau qui nous attire.
Enora Tymen
Projections du film :
Mercredi 17 à 9h30 au Manège
Mercredi 17 à 17h30 au Manège
Jeudi 18 à 14h30 au Manège
Vendredi 19 à 9h30 au Concorde
Sources France Inter et France Inter