Jan Davidsz de Heem : le maître hollandais de la nature morte

Cet article est lié à la conférence la nature morte, ce théâtre inanimé, jeudi 31 mai à 18h à l’IUT de la Roche-sur-Yon, amphi A.

Connu pour ses natures mortes et ses bouquets de fleurs, Jan Davidsz de Heem fut un des plus célèbres peintres du XVIIe siècle, virtuose de la lumière et de la transparence.

En 1609, à Utrecht (Pays-Bas), Jan Davidsz de Heem naît dans une famille catholique. Son père, David de Heem (1570-1631), le prend comme disciple. A sa mort, il devient le disciple de Balthasar Van Der Ast, un grand peintre néerlandais de natures mortes. En 1626, il s’installe à Leyde, où il épouse sa première femme, Aletta van Weede, originaire d’Utrecht. Installé à Anvers, il entre dans la Guilde de Saint Luc. Un an après la mort d’Aletta en 1643, le peintre épouse Anna Ruckers, originaire d’Anvers. Il séjourne à Utrecht entre 1667 et 1672 et rejoint la corporation des peintres de cette ville en 1669. Après l’invasion française d’Utrecht en 1672, De Heem retourne à Anvers où il y vit jusqu’à sa mort en 1684. Il est admiré pour la manière réaliste dont il peint l’or et l’argent. Il est aussi célèbre pour ses natures mortes avec ses jeux de transparence et sa maîtrise de la lumière et d’ombre qui permet de donner vie aux volumes. Son talent remarquable lui vaut une réputation considérable. Il est considéré comme l’un des plus grands peintres de son temps. Par exemple, le portrait du prince Guillaume III, entouré de fleurs et de fruits a été vendu pour 2000 florins. C’est l’un des prix les plus élevés jamais payés pour un tableau à cette époque. Il est connu pour avoir collaboré avec d’autres peintres comme Jan Lievens (1607-1674), Abraham Mignon (1640 – 1679) ou encore Joris van Son (1623-1667).
Son tableau le plus célèbre est Nature morte au citron pelé.

Sources :

Mba-lyon

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