Seule
Ma mère me répétait quand j’étais enfant : « Petite princesse, fuis celui qui te voudra du mal ». Sur mon chemin j’ai rencontré un homme, l’histoire d’une vie, me semblait-il, celle que l’on me comptait chaque soir à mon chevet.
« Quelle naïveté, ma pauvre fille ! », me sermonnait une petite voix intérieure.
Ta carrure protectrice, Ton sourire rassurant et tes mains poignantes, tu m’as fais oublier les recommandations si chères à ma mère.
Devenu la raison pour laquelle je me réveillais chaque matin, tu auras laissé des traces à jamais gravées sur mon corps. Ce corps sale que je n’ose plus regarder ni toucher. Seule dans mon lit à t’attendre, tu revenais imbibé de cette odeur qui m’était devenue familière et puis…
L’histoire d’une nuit qui a brisé ma vie.
Cassiopée Francheteau