[Critique ciné] Once upon a time… in Hollywood
Après de longues années titillant notre patience, Quentin Tarantino a enfin réalisé son 9e film ! Dans Once upon a time in Hollywood, une comédie dramatique, il nous embarque, avec talent, dans le monde de l’industrie cinématographique en pleins milieu des années hippies aux Éat-unis.
Un casting de choc, avec en tête d’affiche Brad Pitt et Léonardo Dicaprio, qui a attiré plus de 2 millions de spectateurs, en 5 semaines de diffusion, en France. Cette comédie suit les aventures loufoques de Rich Dalton, star du petit écran américain ainsi que son acolyte et doublure Cliff Booth qui essaient de continuer leurs carrières dans une industrie qui ne veut plus d’eux.
Une comédie surprenante où, comme à son habitude, Quentin Tarantino, le roi du suspens, joue avec nos esprit et arrive toujours à nous surprendre. Cependant, contrairement à ses autres films, Once upon a time in Hollywood n’est pas un film d’action. Si dans son dernier scénario, les 8 salopards, le sang est abondant, dans cette production ce sont les tablettes de chocolat de Brad Pitt qui sont récurrentes. La réalisation subtile de Tarantino, utilise aussi des références à d’autres de ces œuvres : la Cadillac conduite par Cliff apparaît également dans son précédent film, Reservoir Dogs. La fin de ce chef d’œuvre est tout aussi surprenante car le spectateur ne peut pas se douter de celle-ci auparavant.
Il ne nous reste plus qu’à attendre le 10e et dernier film, selon la légende, de ce scénariste et réalisateur hors pair.
Esméralda Munoz