Au mois de juin, tous les ans nous partageons notre appartement, ma cousine et moi avec les deux stagiaires qui travaillent pour ces parents. Ces deux jeunes gens d’une quinzaine d’années étaient sous notre responsabilité. Nous leur avions alors expliqué les règles de l’appartement, dont le fait de faire attention, car notre appartement à le toit vitré (c’est une serre agricole durant l’été). Nous les avons alertés sur le fait que le mélange nourriture et chaleur ne font pas bon ménage en général.

Nous étions en congés, alors nous avons décidé de partir en week-end bien mérité. Et après tout c’était normal que jeunesse se passe !

Le souci, c’est quand à minuit nous sommes rentrés avec ma cousine et que nous étions pieds nus par peur de faire un bruit et de réveiller les deux garnements. C’est là que le bruit et la sensation dégueulasse d’écraser un truc gluant sous nos voûtes plantaires nous provoquèrent un frisson de dégoût dans toute la colonne vertébrale.

Nous avons allumé la lumière et là, le drame… il y avait des asticots qui sortaient de la poubelle et se répandaient partout dans l’appartement. De minuit à deux heures du matin, nous avons alterné entre cri de dégoût, cri d’horreur, entre l’aspirateur et la javel … Je peux vous dire que ce souvenir restera à jamais dans nos mémoires.

Elodie PENISSON